Samedi à Busan

Samedi, on s'était donné rendez-vous à Busan avec Nono, Bruno et Teddy, qui bossent à Korean Air. Après avoir été déposés au terminus des bus de Yangsan par Pong, on a donc pris un bus pour Busan. Bien évidemment, la dame qui vendait les tickets ne parlait pas un mot d'anglais. Il a donc fallu se débrouiller avec le peu de coréen que je connaissais (c'est à dire "Busan" et "kamsa amnida" qui signifie merci), ainsi qu'un peu de language des signes. Une fois arrivé à Busan, bien evidemment, on ne savait pas du tout où le bus comptait nous déposer. On est donc sorti au premier arrêt proche d'une station de métro. Arrivé dans la station de métro, début de panique : les machines pour acheter les tickets sont entièrement en coréen... Heureusement une dame vient litteralement à notre secours. Après avoir utilisé mon troisième mot de coréen de la journée (seomyeon, qui était le nom de la station où l'on voulait aller), nous voilà en route pour rejoindre les autres. Nous voilà finalement arrivés devant le Lotte Department Store. En attendant les 3 qui devaient nous rejoindre et qui (forcément) étaient en retard, on a pu se rendre compte de la quantité de bus circulant dans Busan : on a compté pas moins de 22 bus en 6 minutes à l'arrêt où on attendait!

Une fois tous retrouvés, on est allés à la "Busan Tower", après bien évidemment avoir mangé de la nourriture typiquement coréenne : un kebab contenant du poulet, des légumes, des algues, des légumes, des algues, bref un bon kebab pas du tout de chez nous!

Nous voilà donc partis pour la Busan Tower : c'est une grande tour de 118m de haut exactement, en haut de laquelle on a une vue sur tout Busan et notamment le port, qui est le plus grand du pays. C'est aussi là qu'on se rend compte que Busan c'est quand même assez moche : c'est une ville typiquement coréenne avec de hautes tours où les entreprises logent leur salariés et d'autres bâtiments assez modestes dans le reste de la ville.

L'avantage de cette tour, c'est qu'on a pu facilement repérer le marché aux poissons de Busan. Ce marché est réputé si ce n'est dans le monde, au moins dans la Corée entière. On a pu y croiser tout un tas de poulpes, de trucs avec nageoires et même sans nageoires et même 2 ou 3 horreurs, comme des poissons dépecés qui bougeaient encore...

On s'est ensuite baladés dans la ville avant de finalement prendre la direction de l'université. Et là quelle ne fut pas notre surprise de tomber dans la fac sur un camerounais ayant fait sa scolarité à Annecy, ses études en Allemagne et faisant sa maîtrise en Corée et qui parlait couramment le français, l'allemand et l'anglais. Il nous a expliqué que depuis qu'il était là (8 mois), il n'avait croisé que 2 ou 3 étudiants français. Il nous a présenté à ses amis allemands et coréens (dont certains parlaient mieux français que moi...). On est ensuite allés au resto.

Avant de parler du resto (j'ai quand même l'impression que je parle pas mal de nourriture dans ce blog), il faut que je parle des transports en Corée, enfin au moins de ceux de Busan. J'ai déjà dit qu'il y avait plein de bus, qui permettent de se déplacer entre les différents ville (comme Yangsan et Busan par exemple). On trouve aussi un réseau de métro assez bien développé. Mais ce qui est vraiment suprenant, c'est le taxi : pratiquement 1/4 des voitures que l'on croise dans les villes sont des taxis, et cela ne coûte rien. Deux exemples : 4300 wons (soit moins de 4€) pour une course de 20mn pendant laquelle on a traversé la moitié de la 2e ville de Corée en fin d'après midi, ou encore 11200 wons (soit moins de 10€) pour une course de 30mn, pendant laquelle on a re-traversé la moitié de la 2e ville de Corée (mais dans l'autre sens cette fois), à 22h... Sachant qu'on peut monter à 5 dans un taxi, je vous laisse calculer le prix par personne. Le revers de la médaille, c'est que (n'ayons pas peur de le dire), cela se fait au péril de sa vie. Les taxis n'hésitent pas à foncer à 120 km/h en ville et à slalomer entre les voiture. On a même un chauffeur qui après avoir fait ça, s'est endormi à un feu rouge.

Contre toute attente, on est donc arrivés vivants au resto. Autant dire qu'on n'a pas été décus. Au menu, de la viande cuite sur des braises, de la salade, des légumes super bon, pas de riz, pas de kimchi, pas de poisson, pas de soupe, pas d'algues, bref, que du bon. Il manquait que les fourchettes! Et tout ça pour 10€, ce qui aurait coûté au moins 2 fois plus cher en France. On a profité du repas pour faire la connaissance de Rodolphe et de Mélanie qui étaient à notre table, 2 coréens qui étudient le français. Bien sur Rodolphe et Mélanie ne sont pas leurs vrais prénoms, mais il voulaient qu'on les appellent comme ça. Apparemment, c'était la traduction française de leurs prénoms. On a notamment parlé de musique, et là attention les références françaises à l'étranger!! C'est quoi le chanson française pour un coréen (ou une coréenne, c'est pareil)? Taaadaaam.... La Star Academy, et Nolwenn Leroy bien sûr!! No comment...

Les anglais/allemands/coréens/camerounais nous ont ensuite emmenés dans un bar et dans une boîte qu'ils connaissaient, afin de finir dignement cette super journée. On est finalement rentrés chez nous dimanche matin à 8h30 AM et on a bien dormi jusqu'à 16h, pas trop non plus sinon on aurait jamais pu se rendormir le soir.

Comments

[Matt]

Si tu veux, je prends les dimensions, et on le fait pour le gala :p

[lolo]

Eh ben voilà ! C'est un bar chinois comme sur la première photo que je voulais faire ! (La photo de la cabane avec le toit arrondi) C'est pas compliqué quand même.